A l’époque, avec mon mari, nous habitions rue de Longchamp, à Paris dans le 15ème, oh, pas dans un bel appartement, si nombreux dans ce quartier, mais une chambre de bonne, comme on l’appelait, sans confort, au 6ème étage. Nous avions l’ascenseur pour monter, mais interdit de descendre.
Nous cherchions un appartement, ce qui, déjà en ce temps, n’était pas facile.
Un soir, en rentrant du travail, mon mari me dit, « est ce que ça te plairait d’avoir une voiture ? »
A ce moment là, je n’étais pas tentée, car à Paris il ya tellement de facilités pour les transports, qu’une voiture n’était pas vraiment nécessaire, et je pensais prioritaire de trouver un appartement.
Mais mon mari insistait, et enfin je me décidais à aller voir « ce trésor ».
C’était un cabriolet, Citroën, avec spider, pour nous, c’était très bien. Et ce qui devait arriver, arriva… j’acceptais.
Le prix était de 500 francs, et la personne qui vendait la voiture partageait une partie de l’assurance, ce qui faisait 480 francs. Mais il fallait faire des papiers, et revenir la chercher ; rendez vous pris pour le 1er mai.
Nous nous sommes levés de très bonne heure, car c’était dans une banlieue assez éloignée, afin de revenir avant la grande circulation et éviter les grands axes.
Mon mari avait bien son permis, mais hélas, n’avait pas conduit pour ainsi dire. Au retour, il était un peu stressé, et moi, n’en parlons pas, mais je ne disais rien.
Enfin, nous sommes arrivés sans encombres jusqu’au bois de Boulogne, donc pas très loin de chez nous. Nous avons fait une petite pause près du Lac, pour nous détendre un peu avant de rentrer.
Par la suite, j’ai beaucoup apprécié cette voiture qui nous permettait des déplacements plus éloignés, comme aller chez mes parents ou faire de belles promenades.