Tunis la Capitale où nous avons résidé pendant 3 ans. Nous étions à la périphérie de la ville et pour me rendre au collège je devais prendre le tramway.
De couleur jaune pâle, il était relié au circuit électrifié par une perche qui faisait des étincelles aux intersections. Il circulait sur des rails intégrés à la chaussée, qu’il était nécessaire de nettoyer régulièrement à l’aide d’un instrument en forme de T.
Le tramway comprenait une partie fermée, vitrée, où les passagers pouvaient s’assoir sur des bancs de bois à clairevoies.
Le conducteur était debout à l’avant. Il dirigeait le tramway à l’aide d’une sorte de manivelle et au pied actionnait un klaxon qui avait un son de cloche pour prévenir les piétons.
Le contrôleur circulait pour délivrer les tickets de transport et contrôler les cartes d’abonnement.
La partie arrière de la voiture était constituée d’un espace couvert mais ouvert. Les jeunes aimaient s’y retrouver pour discuter et rire.
Cette plateforme, à laquelle on accède par quelques marches, permet aux passagers en retard ou pressés de monter ou descendre du tram lorsqu’il roule. Elle est aussi l’occasion pour les resquilleurs ou les enfants du quartier de s’accrocher au véhicule…mais le contrôleur veille !
La ligne qu’emprunte ce tramway passe à l’intérieur de la médina entourée de remparts. Les voitures y sont très rares car les rues sont étroites mais l’on peut y voir des personnes juchées sur un âne ou tirant ce dernier chargé d’imposants paquets.
Dès que le tramway pénètre dans la ville moderne, le changement est complet : sur la chaussée circulent des voitures, des calèches tirées par des chevaux, des trolleybus utilisés dans les rues pentues, mais aussi des taxis « bébé », des 4 chevaux, tous de couleur jaune.
Définition :
Trolleybus : n.m véhicule de transport en commun, à traction électrique, monté sur pneu, avec prise de courant par trolley et caténaires.