Les cultures

Les surfaces semées en blé et en maïs étaient équivalentes, ceci pour l’assolement.

La Rotation : Blé, novembre-juillet. Trèfle incarnat (farouche), août-avril, maïs, mai – octobre.

Les rendements étaient très inférieurs à ceux d’aujourd’hui.

 

Le blé

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 La semence provenait de la récolte précédente qui était traitée avec du sulfate de cuivre pour éliminer les maladies.

La moisson se faisait avec la faucheuse du foin aménagée pour ce travail. Des voisins venaient aider à déplacer les javelles et ainsi, permettre le passage de la faucheuse.

Le Battage : « la batère ». La batteuse se déplaçait de ferme en ferme. L’opération nécessitait une douzaine de personnes. Le travail le plus dur était le liage de la paille avec des lianes, à l’arrière de la machine, par 3 ou 4 hommes, à tour de rôle. Il y avait une poussière épouvantable. Et la gourde était souvent de service pour humidifier un peu la gorge, ce qui leur jouait parfois des tours !

Les bottes de paille étaient ensuite stockées autour d’un mât afin de former une grosse meule conique de façon à évacuer l’eau de pluie vers l’extérieur : »LE BURGE ».

Tout se terminait par un repas festif et des chansons

 

Le maïs

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Après pollinisation, le maïs était écimé pour récupérer de la nourriture pour les vaches et accélérer la maturation.

La récolte faite, le soir, on pratiquait, collectivement avec des amis, le dépouillage des épis : « L’ESPEROUQUERE » agrémenté par des chansons et des histoires tout en mangeant des marrons et en buvant du bourret.

 

Productions secondaires

Le haricot de « maïs » était associé au maïs qui lui servait de tuteur.

La féverole au blé, pour la nourriture des cochons.

Les raves à la farouche, pour la nourriture des cochons. Seulement dans le cas d’absence de berger car elles diminuaient le rendement de la farouche.

 

Le trèfle incarnat

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 Culture intermédiaire, il était généralement loué au berger transhumant qui venait passer l’hiver dans la plaine.

Le berger logeait chez l’agriculteur et était nourri gratuitement. En contrepartie, les brebis, un troupeau de 100 à 200 bêtes, produisaient le fumier dans la grange durant un mois par agriculteur. Ce fumier fertilisait la terre du maïs. Tout comme la farouche, riche en azote.

On n’utilisait pratiquement pas d’engrais chimiques.

Il n’y avait pas de tracteur. Tout se faisait par traction animale : les bœufs pour la culture ; les mulets pour le débardage du bois.

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