Cette mission de « porteuse de dépêches » était confiée par la mairie après décision du Conseil Municipal pour un traitement de 600 francs par an (1929). En l’absence de téléphone chez ma grand-mère, une sonnerie était reliée au bureau de poste.

Quand un télégramme était arrivé, aussitôt, ma grand-mère se rendait au bureau où le préposé lui remettait « la dépêche » qu’elle devait porter en suivant au destinataire, ce qu’elle faisait en vélo ou le plus souvent à pied.
Il s’agissait de télégrammes pour annoncer une naissance, un décès, des félicitations pour un mariage ou parfois une confirmation de rendez-vous. La plupart du temps le destinataire donnait une petite pièce à « la distributrice ».
Quand ma grand-mère est décédée, ma mère a pris la succession souvent aidée par ma sœur et moi.

