Madame Jovet nous raconte son enfance et son adolescence, maintenant devenue grand-mère, telle qu’elle s’est déroulée :
J’ai trois frères et deux sœurs dont un frère jumeau.
A cinq ans je fus prise dans une école religieuse qui était dirigée par des personnes Dominicaines, j’étais dans la même classe que mon frère jumeau : Jean-Claude.
Dans notre école nous pratiquions la couture mon frère était le premier de la classe et moi la deuxième, nous ne faisions que de la gymnastique et du hand-ball en sport, en musique nous n’avions rien.
A sept ans ma mère inscrit ma sœur et moi à des cours privés de musique: les filles avaient du solfège et faisaient du piano alors que les garçons pratiquaient le violon, huit ans après, ma sœur et moi voulions arrêter, notre mère intelligente nous dit : « vous voulez arrêter, eh bien ce n’est pas une mauvaise chose car les cours privés coûtent très cher. Mais à une condition, vous devrez me signer un papier pour prouver que c’est vous qui avez décidé de mettre fin à vos cours et que je ne vous y ai pas forcé »: Nous acceptons.
En 1949, je m’inscris dans un club de tennis à Tarbes et j’y passe treize ans là-bas, et je loue aussi un piano et reprends des leçons avec mon ancien professeur. En 1958 je travaille avec des dyslexiques à Paris, je fête mon mariage et en 1959 j’attends ma fille Claire.
Je pars ensuite à Tahiti de 1964 à 1974 pour participer à des compétitions de tennis.
Ensuite j’achète un piano à queue à Villecomtal mais il a un son métallique : je le revends à mon cousin Hervé qui me le rachète d’occasion, à la place j’achète un synthétiseur Yamaha.
En 2004, j’accompagne Hervé l’animateur de la maison de retraite quand il fait du chant.
C’est madame Jovet qui vous a raconté cette histoire, son histoire.